[EGREGORE] Partie I, chapitre 18

18.
Merunka découvrit rapidement un cheval à l’arrière de la ferme. Nous attachâmes
le plus solidement possible le mercenaire et le hissâmes sur la selle à grand peine.
Puis, d’une claque sur la croupe, Radomìr l’envoya lui et son propriétaire se perdre
dans une direction aléatoire. Je me tournai vers lui.
“Merci”, me dit-il. “Merci d’avoir protégé ma fille”.
“Je dois partir”, lui dis-je. « Il était là pour me tuer. Il va sûrement revenir terminer
le travail. Tadeusz est sûrement derrière tout ça.
Au moment de prononcer cette phrase, je ressentis une vive douleur sur le côté.
Quelque chose n’allait pas. Je me tins le ventre et sentis la blessure encore ouverte
que Bartek m’avait infligée.
“Qu’avez-vous ?” me demanda Radomìr inquiet. Je regardai ma main pleine de
sang et ma vision se brouilla.